Arrêts de travail, absentéisme et TMS : combien ça coûte vraiment aux entreprises ?

Quand un mal de dos devient un trou dans la trésorerie

Un salarié se bloque le dos en soulevant une caisse, une autre développe une tendinite au poignet après des années de saisie informatique, un troisième n’arrive plus à supporter ses douleurs cervicales. Résultat : arrêts de travail, réorganisation dans l’urgence, productivité en berne.

Ce scénario n’a rien d’exceptionnel. Les troubles musculosquelettiques (TMS) représentent aujourd’hui 87 % des maladies professionnelles indemnisées en France. Et le mal de dos à lui seul représente 20 % des accidents du travail.

👉 En clair : les TMS ne sont pas un détail. Ils coûtent cher, très cher — en argent, en temps et en énergie humaine.

Mais combien exactement ? Et surtout, pourquoi investir dans la prévention (notamment avec des kinés formateurs) est non seulement un choix de santé, mais aussi un investissement rentable ?

Des chiffres qui font mal (au porte-monnaie)

  • En France, les TMS représentent 40 852 cas sur 50 000 maladies professionnelles reconnues

  • Ils entraînent chaque année 10,8 millions de journées de travail perdues.

  • L’absentéisme lié aux arrêts de travail coûte en moyenne 4 059 € par salarié et par an, soit entre 7 et 10 % de la masse salariale d’une entreprise.

  • Pour une PME de 27 salariés, cela représente en moyenne 109 593 € de pertes économiques par an.

À l’échelle nationale, l’absentéisme pèserait près de 108 milliards d’euros par an

Bref, chaque douleur négligée finit par se traduire en pertes massives pour l’entreprise.

Le vrai coût d’un arrêt de travail : bien plus que le salaire

Beaucoup d’employeurs sous-estiment l’impact réel d’un arrêt. Or, il ne s’agit pas uniquement du salaire maintenu et des cotisations sociales.

Un arrêt génère aussi une cascade de coûts indirects :

  • Gestion administrative : RH et managers passent des heures à traiter la paperasse.

  • Réorganisation : le manager doit redistribuer les tâches.

  • Heures supplémentaires : les collègues compensent la charge.

  • Formation d’un remplaçant : temps perdu, productivité réduite.

Au total, un seul arrêt de travail représente environ 21h30 perdues par l’entreprise — soit plus de 3 jours de travail.

Quand on multiplie par le nombre d’arrêts dans une PME… l’addition grimpe vite.

La prévention : un investissement qui rapporte

La bonne nouvelle, c’est que la prévention est rentable. Et ce n’est pas une formule : de nombreuses études le démontrent.

  • Une analyse de 91 cas d’entreprises a montré qu’un euro investi en prévention rapporte entre 1,20 € et 2,20 € en retour.

  • Dans certains cas, les gains sont encore plus spectaculaires. Exemple : une chaîne de boulangerie allemande qui a mis en place un programme de prévention des risques routiers. Résultat : accidents réduits de 35 % la première année, de 67 % la deuxième, puis zéro les années suivantes. Le ROI a atteint 59,10 € pour 1 € investi.

Bref, prévenir coûte toujours moins cher que guérir.

Le rôle clé des kinés formateurs

Alors, pourquoi faire intervenir des kinésithérapeutes plutôt que de simples consultants ?

Parce que les kinés connaissent le corps, le mouvement et leurs limites. Là où un tableau Excel identifie “risque lombalgie”, le kiné :

  • observe les salariés en situation réelle,

  • identifie les gestes précis qui posent problème,

  • propose des solutions adaptées et applicables immédiatement,

  • forme par la pratique, en impliquant chaque collaborateur.

C’est la différence entre un DUERP “papier” et une prévention incarnée et efficace.

L’approche Novadone : prévention sur-mesure et durable

Chez Novadone, nous avons conçu un accompagnement complet qui va au-delà du simple atelier ponctuel :

  1. Analyse des besoins : chaque métier a ses contraintes (manutention, sédentarité, répétitivité).

  2. Formation théorique en petit groupe : animée par des kinés, pour apprendre sans s’ennuyer.

  3. Formation pratique individualisée : bilan postural, analyse ergonomique, exercices personnalisés.

  4. Suivi à long terme : guides de conseils, mails de rappel, visioconférence de suivi 3 à 6 mois après.

Résultat : des salariés qui appliquent vraiment les bons gestes et des entreprises qui voient la différence, à la fois sur la santé et sur les coûts.

Un cercle vertueux : santé + performance

Investir dans la prévention des TMS, c’est :

  • réduire les arrêts maladie,

  • améliorer la productivité,

  • fidéliser les salariés (89 % se disent plus motivés quand leur bien-être est pris en compte

  • renforcer la compétitivité de l’entreprise.

Bref, c’est un levier RH, économique et humain.

Conclusion : le coût de l’inaction est toujours plus élevé

Un mal de dos négligé, c’est un arrêt de travail. Un arrêt de travail, c’est des milliers d’euros perdus. Des milliers d’euros perdus, c’est de la performance qui s’échappe.

À l’inverse, un salarié bien formé, accompagné et conscient de ses postures, c’est moins de douleurs, plus de motivation et plus d’efficacité.

La prévention n’est donc pas un luxe ni une contrainte réglementaire : c’est un investissement rentable et durable.

Chez Novadone, nous avons une conviction forte : bouger mieux, c’est travailler mieux. Et travailler mieux, c’est vivre mieux.

Précédent
Précédent

Bouger au travail sans passer pour le “bizarre” : comment instaurer une vraie culture du mouvement en entreprise

Suivant
Suivant

Bouger, c’est rentable ! Le ROI méconnu des formations gestes et postures