Être sédentaire : le nouveau tabac du 21e siècle
Introduction : le mal invisible du bureau moderne
On ne fume plus au bureau.
Mais on reste assis… parfois 8 à 10 heures par jour. Et devine quoi ? Pour ton corps, ce n’est pas beaucoup mieux.
La sédentarité prolongée est devenue la nouvelle épidémie silencieuse du monde du travail.
Mal de dos, fatigue chronique, troubles circulatoires, baisse de concentration — nos chaises sont devenues nos cigarettes modernes.
Chez Novadone, on voit passer chaque année des salariés persuadés d’avoir “juste besoin d’un meilleur siège”… alors que c’est surtout leur corps qui réclame du mouvement.
Le constat : la chaise, cette amie toxique
Selon l’OMS, la sédentarité serait responsable de 5 millions de décès par an dans le monde.
Et en entreprise, elle explose :
70 % des salariés passent plus de 6h par jour assis,
40 % n’interrompent jamais leur position avant midi,
et un tiers se plaignent de douleurs posturales récurrentes.
C’est simple : ton corps n’a pas été conçu pour rester immobile aussi longtemps.
L’immobilité prolongée perturbe la circulation, réduit la capacité respiratoire, diminue la concentration, et accélère les troubles musculosquelettiques (TMS).
Autrement dit : ta chaise te tue à petit feu (et elle le fait très confortablement).
Les signaux d’alerte que tu ignores
La sédentarité s’installe sans bruit, mais ton corps, lui, parle :
tu ressens une raideur dans le bas du dos à la fin de la journée,
tes jambes deviennent lourdes dès 16h,
tes épaules se rapprochent de tes oreilles,
et tes yeux fatiguent bien avant ton cerveau.
Ces signaux ne sont pas “normaux” — ce sont des SOS physiques.
Les effets cachés (et redoutables) de l’immobilité
Les études le prouvent : rester assis plus de 7h par jour augmente de 24 % le risque de mortalité toutes causes confondues.
Mais surtout, au bureau, la sédentarité agit en profondeur :
Côté physique : les muscles se déconditionnent, la posture se dégrade, les TMS s’installent.
Côté mental : la concentration diminue, le stress augmente, la motivation baisse.
Côté collectif : les arrêts maladie explosent, l’absentéisme grimpe, la performance chute.
En clair, la sédentarité coûte cher — à la fois au salarié et à l’entreprise.
Pourquoi les kinés tirent la sonnette d’alarme
Les kinés voient les dégâts concrets de la sédentarité : dos en souffrance, troubles circulatoires, tensions chroniques.
Mais surtout, ils savent que ces douleurs ne viennent pas d’un effort excessif, mais d’un manque d’effort.
👉 La clé n’est pas d’avoir une meilleure chaise, mais de changer de position régulièrement.
L’immobilité prolongée fige les articulations et fait “oublier” aux muscles comment travailler.
C’est là que l’expertise kiné fait la différence : comprendre comment le corps réagit, et réintroduire du mouvement adapté, sans douleur ni perte de productivité.
Les gestes simples pour casser la sédentarité
Pas besoin de tapis de course sous le bureau ni de yoga à midi.
Il suffit d’intégrer des micro-habitudes :
se lever toutes les 30 à 45 minutes,
marcher en téléphonant,
boire souvent (ça oblige à bouger 😉),
faire 3 respirations profondes par heure,
étirer les bras et les cervicales régulièrement.
Ces mini-pauses actives, cumulées, ont un impact énorme sur la santé et la concentration.
L’approche Novadone : bouger sans perturber
Chez Novadone, on sait qu’entre mails, deadlines et réunions, bouger “quand on veut” n’est pas réaliste.
C’est pourquoi nos kinés-formateurs :
observent les habitudes de travail réelles,
identifient les moments propices au mouvement,
proposent des exercices courts, discrets et adaptés à chaque poste,
et surtout, accompagnent les managers pour déculpabiliser le mouvement.
Bouger devient alors un réflexe collectif et non un comportement marginal.
Conclusion : la prévention, c’est la nouvelle productivité
Le mouvement au travail, ce n’est pas du temps perdu — c’est du temps gagné.
Un salarié qui bouge, c’est un salarié :
plus alerte,
moins douloureux,
plus motivé,
et plus performant.
Chez Novadone, on le répète souvent : la posture, c’est la première performance.
Alors oui, la chaise est pratique. Mais elle n’a pas à être ton siège éjectable santé.
Bouge un peu. Respire. Étire-toi.
Ton corps (et ton boss) te diront merci.
📚 Sources principales utilisées pour l’article :
🏢 Institutions & organismes de référence :
Organisation mondiale de la santé (OMS)
Rapport 2020 sur la sédentarité et l’activité physique.
Citation clé : “La sédentarité est responsable de 5 millions de décès par an dans le monde.”
🔗 OMS – Physical inactivity: A global public health problem
Santé publique France
Étude Esteban (2021) : 70 % des adultes passent plus de 6 h par jour en position assise.
🔗 Santé publique France – Étude Esteban : activité physique et sédentarité
ANACT – Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail
Rapports sur la QVT et les effets de la sédentarité prolongée en entreprise.
🔗 ANACT – Prévention des risques liés à la sédentarité au travail
INRS (Institut national de recherche et de sécurité)
Fiche pratique ED 923 : “Prévenir les effets de la sédentarité au travail”
Fiche ED 6293 : “Activité physique au travail et santé”
🔗 INRS – Prévention de la sédentarité au travail
Assurance Maladie / Risques professionnels
Données sur les TMS, coûts liés à l’absentéisme et la prévention.
🔗 ameli.fr – TMS et prévention en entreprise
📊 Données & études complémentaires :
Journal of Occupational Health Psychology (2020)
Étude sur la corrélation entre pauses actives et productivité : +20 % de concentration après 3 minutes de mouvement.
The Lancet (2016)
Étude longitudinale sur 1 million de personnes : rester assis plus de 7 h/jour augmente le risque de mortalité de 24 %.
🔗 Ekelund et al., The Lancet, 2016 – “Does physical activity moderate the associations between sitting time and mortality risk?”
Harvard Health Publishing (2022)
“Sitting is the new smoking” : synthèse vulgarisée sur les effets cardiovasculaires et métaboliques de la sédentarité prolongée.
🔗 Harvard Health – The dangers of sitting